Dans le cadre de ce projet de restructuration, le Syndicat Intercommunal de l’Assainissement de la Région de Neauphle-le-Château (SIARNC) avait notamment défini pour objectif l’amélioration de la qualité de l’eau traitée, la sobriété énergétique et la production de ressources avec la création d’une nouvelle ligne de traitement des boues.
Suez a inauguré lundi 9 septembre la nouvelle unité de la station d’épuration de Villiers-Saint-Frédéric, en présence de Gérard Larcher, Président du Sénat, Francis Le Goff, Président du Syndicat Intercommunal de l’Assainissement de la Région de Neauphle-le-Château (SIARNC), Laurence Poirier-Dietz, directrice générale de GRDF, et Marc Bonnieux, Directeur Général Adjoint Eau Ile-de-France chez SUEZ.
Cette station conçue en 1994 afin de répondre aux besoins de l’équivalent de 42 000 habitants, a dû faire l’objet d’un projet de restructuration qui s’est étendu sur 4 ans, de 2019 à 2023, visant à doubler sa capacité, notamment pour accompagner la croissance démographique du territoire et moderniser le site avec un impératif de sobriété énergétique.
« L’usine Michel Lorieux est également la 1ère Biofactory® française qui permet d’exploiter toute la valeur contenue dans les eaux usées. Sur le nouveau site, la digestion des boues d’épuration permettra de produire du biogaz, épuré pour être transformé en biométhane, jusqu’à 5,7 GWh/an, soit l’équivalent du chauffage de 1600 logements. Ce biométhane sera directement injecté dans le réseau exploité par GRDF », précise Suez en marge de l’inauguration de ce nouveau site.
Grâce à la réhabilitation de l’usine existante, les 9 communes desservies par la station pourront continuer à être alimentées. Un projet pour lequel Suez voulait être en mesure de proposer une filière sobre en énergie, générant du biométhane et de l’engrais renouvelables, en substitution du gaz fossile et du minerai phosphoré.
