Alors qu'il meurt chaque jour dans le monde près de 34.000 personnes d'affections liées à l'eau - soit l'équivalent de 100 accidents d'avion - cet ouvrage visite le droit de l'eau au Maroc et ailleurs pour savoir comment il peut contribuer à une gouvernance effective de l'eau au service du développement durable et interpelle le droit international qui refuse de consacrer un cadre juridique et institutionnel approprié à l'eau source de vie, bien social, culturel, politique, économique et géopolitique.
L'eau est abordée dans sa complexité et dans une approche globale et transdisciplinaire pour saisir les changements de paradigmes de cette question récurrente aux données nouvelles. Face aux forces du marché, l'auteur considère le droit à l'eau saine comme un moyen de garantir une justice sociale. Elle insiste sur les limites des approches technicistes et des politiques de l'offre et propose, une gouvernance des demandes qui place la personne humaine et l'environnement au centre du débat.
Cet ouvrage valorise le passé hydraulique de l'eau sans le mythifier, explique sa fonction socioreligieuse, réhabilite la gestion traditionnelle de l'eau, insiste sur l'importance de l'acceptabilité sociale des changements et souligne la prise de conscience constante au Maroc des décideurs et des communautés de la valeur de l'eau voire de la communauté internationale qui l'a érigée en priorité. En même temps, l'auteur témoigne, grâce à son expérience de terrain, de l'effet mobilisateur de l'eau, ce facteur d'organisation sociale et école de démocratie.
In fine, cet ouvrage qui comble une lacune a également un objectif pédagogique. Il est mis à la disposition du grand public, mais également des chercheurs - qui y trouveront des champs d'investigation à approfondir - et des décideurs non initiés aux aspects juridiques et institutionnels de l'eau.
2008 - Format 17 x 24 cm - 460 p - 20 -
2008 - Format 17 x 24 cm - 460 p - 20 -