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Actualités France

Est Ensemble promulgue une nouvelle tarification de l’eau sur son territoire

05 decembre 2023 Paru dans le N°467 ( mots)
© Est Ensemble

Le 28 novembre, le Conseil de territoire d'Est Ensemble a adopté la première mesure concernant sa nouvelle régie publique de l’eau, appelée aujourd’hui « Eau Publique par Est Ensemble ».

Actuellement présidée par Patrice Bessac, maire de Montreuil, Est Ensemble regroupe 9 villes (Bagnolet, Bobigny, Bondy, Le Pré Saint-Gervais, Les Lilas, Montreuil, Noisy-le-Sec, Pantin, Romainville), soit plus de 435 000 habitants. A compter du premier janvier 2024, des derniers bénéficieront d’une tarification de l’eau annoncée comme « novatrice, sociale et écologique ».

C’est l’aboutissement d’une démarche entamée en décembre 2021, lorsque le Territoire a décidé de ne plus adhérer au Syndicat des eaux d'Ile-de-France (Sedif). Cette même année 2021, Est Ensemble a voté une convention avec Eau de Paris, qui pourrait porter en 2024 sur plusieurs millions de mètres cubes. La régie publique d’Eau et d’Assainissement d’Est Ensemble (actuellement présidée par Jean-Claude Oliva) a été créée le 8 février 2022 mais restait liée par contrat à Veolia, le délégataire du Sedif, jusqu’à fin 2023.

La nouvelle tarification votée le 28 novembre 2023 se caractérise par :

- la suppression de l'abonnement

- la gratuité des dix premiers m³ d'eau, considérés comme « consommation vitale d’une famille de six personnes »

- l'instauration d'une tarification progressive encourageant à économiser l'eau, avec sept paliers contre deux dans les tarifs de Sedif. Le premier est ainsi fixé à 1,2 euro le mètre3 cube, contre 1,54 euros pour le dernier palier (au-dessus de 140 mètres3 par an et par foyer)

- la mise en place d’un fond d’aide, abondé par 2% des recettes de la distribution d’eau, pour les foyers modestes ou familles nombreuses en difficulté sur eau et assainissement.

Désormais, l'aménagement et l'entretien des réseaux seront à la charge de la régie, qui malgré la baisse des tarifs assure pouvoir renouveler 1 % des canalisations chaque année, soit bien plus qu'auparavant.