Deux décrets portant création de l’INRAE à compter du 1er janvier 2020 sont parus au journal officiel du 12 octobre 2019. La fusion de l’INRA avec IRSTEA a pour but de donner naissance à un leader mondial dans les sciences agricoles, de l’animal, du végétal et de l’alimentation, et également un acteur majeur des sciences de l’environnement.
Dérèglements climatiques,
érosion de la biodiversité, dégradation des milieux (sols, air, eaux), pollutions,
épuisement des ressources fossiles… rendent nécessaires des transformations profondes
de l’agriculture, de l’alimentation et de l’environnement, en France, en Europe
mais aussi dans le monde. Il s’agit d’évoluer vers une agriculture bas-carbone et
circulaire, une alimentation saine et durable, une gestion adaptative des ressources,
plus soucieuse de la préservation de l’environnement et de la gestion des risques.
La recherche et l’innovation
jouent un rôle clé dans ces transitions. C’est pour faciliter ces transitions que
l’INRA et IRSTEA s’apprêtent à fusionner pour devenir, le 1er janvier prochain,
l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement
(INRAE).
Les deux décrets portant
création de ce nouvel institut sont parus dans le journal officiel du 12 octobre
2019.
L’ambition de ce nouvel
EPST (Établissement public à
caractère scientifique et technologique) est de devenir un leader
mondial dans les sciences agricoles, de l’animal, du végétal et de l’alimentation,
et également un acteur majeur des sciences de l’environnement. Une analyse
bibliométrique réalisée en novembre 2017 lors de la préparation du rapport d’étape
a mis en évidence qu’en regroupant les citations de l’Inra et d’Irstea, le
nouvel ensemble se positionne au second rang mondial dans les sciences
agricoles, au 4ème dans les sciences de l’animal et du végétal et au 11ème rang
mondial en écologie-environnement.
La synergie des
compétences scientifiques et technologiques, la mise en commun des
infrastructures de recherche mais aussi de données doivent permettre la
production de connaissances scientifiques conformes aux standards
internationaux de qualité ainsi que la promotion d’une science ouverte
impliquant la diffusion et le libre accès aux résultats de la recherche.
Le nouvel
établissement participera également à l'élaboration de la politique et de la
stratégie nationale et européenne de recherche. Il apportera son concours à
l'enseignement supérieur et à la formation à la recherche et par la recherche
dans ses domaines de compétence.