Jean-Michel Herrewyn, ancien Président de Veolia Eau, vient de créer fWE, un « développeur d’actifs d’eau » dont le projet répond à un enjeu global à la fois économique, écologique et social : le manque de développement et de financement d’installations de traitement d’eau dans l’industrie, notamment dans les pays émergents.
fWE a pour ambition
d’apporter une solution au sous-investissement actuel et durable dans la construction
de capacités de traitement des eaux, notamment dans les pays en développement, alors
que les besoins des grands groupes industriels en capacité d’eau sont croissants.
fWE se présente
comme le premier « water asset developer », une entité destinée à aider les grands
groupes industriels à concevoir et déployer leur « stratégie eau », c’est-à-dire
celle qui intègre globalement les besoins en eau, le traitement des effluents résultant
de l’activité et leur recyclage. Dirigée par l’ancien CEO de Veolia Eau, Jean-Michel
Herrewyn, et par des associés très expérimentés dans le secteur de l’eau, l’équipe
de fWE sécurise la relation entre le client industriel, la compagnie spécialisée
dans la conception, la réalisation et le service d’installation de traitement des
eaux et des effluents et les fonds d’infrastructure. Ce modèle, baptisé « water
asset as a service » a pour objectif de catalyser les investissements tiers dans
les actifs liés à l’eau.
Contrairement aux modèles
traditionnels du secteur de l’eau, le client industriel n’a plus besoin de faire
l’acquisition de son installation de traitement des eaux ou des effluents, des fonds
d’infrastructures investissant dans l’actif pour leur compte, sur la base d’un contrat
de long terme, avec le soutien financier éventuel d’institutions de financement
du développement comme la Société Financière Internationale (SFI), filiale de la
Banque Mondiale.
« Grâce à son modèle mêlant intérêt financier et
actionnarial d’une part et intérêt sociétal d’autre part, fWE souhaite contribuer
efficacement à orienter des flux de financement tiers dans la construction et le
service d’actifs de traitement d’eau ou d’effluents, actifs qui font encore cruellement
défaut dans bien des géographies, et tout particulièrement dans de nombreux pays
en développement », indique Jean-Michel Herrewyn.