La politique de transformation écologique et sociétale d’IMT Atlantique marque l’importance d’adopter une dimension pluridisciplinaire dans les grands chantiers de recherche et d’orientations de l’école.
L’élaboration du document de politique générale d’IMT Atlantique,
dont l’ambition est d’avoir un impact de
transformation écologique et sociétal fort, aura duré 8 mois. L’école,
qui a été classée en 2021 première école d’ingénieurs
française en matière de développement durable et responsabilité sociétale selon
le Times Higher Education (THE), veut jouer un rôle dans son écosystème d’enseignement supérieur, de recherche et
d’innovation, et renforcer le lien avec les industriels et des
collectivités territoriales.
« Avoir un impact passe par une politique et des actions qui permettent
d’apporter des réponses aux enjeux des entreprises et de la société, introduit Anne Beauval, directrice déléguée d’IMT Atlantique lors de la
conférence de presse annonçant
le projet de l’école pour les 10 ans à venir. En tant qu’établissement, en tant que formateur et en tant qu’opérateur
de recherche, nous avons une responsabilité pour pouvoir contribuer à trouver
des solutions destinées à faciliter l’adaptation de la société au changement
climatique ».
En articulation avec la feuille de route de
l’Institut Mines-Télécom (IMT) sur la transition écologique, l’IMT Atlantique a
voulu se projeter plus loin en produisant un document de communication qui se
traduise par une réflexion sur le pourquoi plutôt que sur le comment.
Résultat, à travers une vaste consultation avec ses parties prenantes
(entreprises partenaires, collectivités, alumni, tutelle, …), la démarche a
permis de fixer une trajectoire et d’identifier 4 axes prioritaires :
- Agir pour atténuer l’impact du changement
climatique, en travaillant sur la réduction de l’intensité énergétique ;
- Préserver la diversité des espèces et les ressources
;
- Inventer des modes de production et de consommation
viables ;
- Faciliter l’adaptation des sociétés aux changements,
pour construire un monde viable / résilient et une société responsable
Cette orientation implique pour l’école d’aller
plus loin et de consolider son positionnement axé autour des sciences du numérique
à la croisée de l’ingénierie de l’environnement, par la production de
connaissances plus nourries sur des recherches
multidisciplinaires en sciences humaines et sociales, assure Anne
Beauval. « Revoir le tronc commun des formations pour aller plus loin
sur la vision systémique, la compréhension des usages en mobilisant les
consciences des élèves autour des objectifs du développement durable (ODD) des Nations
Unies sur le changement climatique et la biodiversité, c’est le chantier que
nous avons prévu de démarrer l’an prochain ».
Pascale Meeschaert