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Actualités France

L’application « Qualité rivière » des agences de l’eau est disponible dans sa version 2024

02 septembre 2024 Paru dans le N°474 ( mots)
© qualité rivières

Réalisées sous le contrôle des agences de l'eau, les analyses disponibles dans l’application sont menées dans le cadre du schéma national des données sur l'eau en application de la directive cadre européenne sur l’eau.

Par le biais d’une carte interactive sur la qualité écologique des cours d’eau, les espèces de poissons qui s’y trouvent et la qualité des sites de baignade autorisés, l’application mobile « Qualité rivière » a vocation à informer les spécialistes comme le grand public sur l’état des cours d’eau français. Actualisée dans sa version 2024, l’application peut être consultée gratuitement sur smartphone, tablette ou ordinateur.

A destination d’un public varié, l’application propose notamment des actualités sur les actions des agences de l’eau, ainsi qu’un outil renseignant sur les comportements à éviter pour ne pas dégrader les rivières. La qualité écologique de celles-ci est mesurée à l’aide de 11 paramètres harmonisés au niveau européen. Ces indicateurs prennent notamment en compte :

- les diatomées, ces microalgues sensibles aux pollutions : leur présence ou leur absence renseigne sur la qualité de l'eau ;

- les nutriments, comme l'azote et le phosphore, favorisant la prolifération d'algues nuisibles à l'équilibre des rivières ;

- la température de l'eau, un facteur essentiel pour la vie aquatique : plus l'eau est chaude, moins elle est riche en oxygène indispensable à la vie aquatique.

Réalisées sous le contrôle des agences de l'eau, les analyses disponibles dans l’application sont menées dans le cadre du schéma national des données sur l'eau en application de la directive cadre européenne sur l’eau. Les agences assurent le suivi de la qualité des rivières grâce à un réseau de 12 000 stations de surveillance, et rassemblent les données d’organismes partenaires tels que l’Office français de la biodiversité pour les poissons ou encore les suivis réalisés par les structures de gestion des milieux aquatiques ou des fédérations de pêche. Chaque année, elles collectent et publient ainsi plus de 16,5 millions de données sur l’état des milieux aquatiques.