Retrouve-t-on la présence de nanoplastiques dans l’eau potable ? Les résultats expérimentaux réalisés en laboratoire et installations-pilotes par l’Eawag et le Service des Eaux de la Ville de Zurich indiquent que l’utilisation d’un filtre à sable lent biologiquement actif retiendrait 99.9% des nanoparticules efficacement.
Le rapport publié dans la revue « Matières dangereuses » (Journal of Hazardous Materials) par l’Eawag et le Service des Eaux de la Ville de Zurich souligne que l’origine des nanoplastiques reste encore peu étudiée. L’équipe composée de chercheurs du laboratoire de l’Eawag, de l’ETH Zurich, de l’EPFL et de l’École polytechnique de Turin a pu retracer avec un spectromètre de masse le cheminement et comportement de nanoplastiques dans les installations de traitement équipées de filtres à sable.
Les résultats révèlent que même s’il existait des quantités importantes de nanoplastiques dans l’eau brute, 99.9% des nanoparticules ont été retenues lors du traitement aussi bien lors des essais en laboratoire que dans l’installation-pilote du Service des Eaux de la Ville de Zurich.
Les modèles suggèrent aussi une élimination très élevée de nanoplastiques sur de plus longues périodes, par exemple en cas de durée d’utilisation prolongée ou d’intervalles de rétrolavage prolongés des filtres.
Télécharger l’étude originale : https://www.eawag.ch/fr/news-agenda/actualites/detail/le-traitement-de-leau-serait-pret-a-eliminer-les-nanoplastiques
