Transversalité, cycles de l’eau, autosurveillance, déraccordement urbain et industriel, nature en ville… figurent parmi les sujets d’un programme articulé autour de 6 ateliers, de 2 conférences plénières et d’un espace animé d’une trentaine d’exposants.
Qu’il
s’agisse d’eau potable, d’eaux usées ou d’eaux pluviales, la réglementation n’a
cessé d’évoluer ces dernières années. Les objectifs assignés aux acteurs
des territoires sont de plus en plus ambitieux et difficiles à atteindre.
L’arrêté du 21 juillet 2015 en est une illustration : la conformité des
systèmes d’assainissement (réseaux et stations) se juge désormais également sur
la gestion par temps de pluie.
L’atteinte
des objectifs fixés à des coûts maîtrisés nécessite de modifier les
politiques comme les organisations. La gestion intégrée des eaux pluviales
implique de penser l’eau pluviale très en amont de tous les dossiers que les
territoires voient naître et se concrétiser. Les techniques alternatives le
permettent. L’eau est désormais au centre des projets. Sa place n’est plus
celle d’espaces réservés mais plutôt celle d’une présence multiforme assortie de
fonctions combinées pour les aménagements urbains. Mais pour atteindre les
objectifs fixés, il ne suffit pas de gérer l’urbanisation nouvelle selon ces
principes, il faut introduire de la transversalité à tous les niveaux.
Au
niveau économique, les retours d’expériences montrent que les techniques
alternatives sont des solutions de développement durable qui peuvent générer
des économies sur les budgets d’assainissement. Le Forum national sur la
gestion durable des eaux pluviales organisé par l'Adopta, la communauté
d'agglomération du Douaisis, l'agence de l'eau Artois-Picardie, la ville de
Douai, la communauté d'agglomération Hénin-Carvin et Noréade, fait partie des
évènements qui permettent de poser les jalons d’une nouvelle politique en
matière d’eaux pluviales.
Renseignements
complémentaires : http://adopta.fr/6eme-forum-ep/