Le comité de bassin renouvelle une partie de ces instances suite aux élections départementales et régionales et élit son président. Avec le conseil d’administration, il vote une révision du programme d’intervention de l’agence de l’eau Loire Bretagne.
Pour son nouveau mandat, Thierry Burlot défend un SDAGE (Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux) permettant de franchir collectivement les étapes vers une gestion quantitative et qualitative plus équilibrée dans un contexte de dérèglement climatique.
Les membres du comité de bassin ont également élu
Une vice-présidente supplémentaire au comité de bassin, Irène Félix, présidente de la communauté d’agglomération de Bourges (Cher).
Trois représentants du collège des parlementaires et des collectivités territoriales au conseil d’administration de l’agence de l’eau Loire-Bretagne :
- Lydie Bernard, 3e vice-présidente du conseil régional Pays de la Loire, présidente de la commission Agriculture, agro-alimentaire, alimentation, forêt, pêche et mer
- Jean-François Bridet, 8e vice-président délégué à la Biodiversité, aux parcs naturels régionaux, à la Loire et rivières, à l'eau, à l'air et à la condition animale Centre-Val de Loire
- Nathalie Rousset, conseillère départementale de Haute-Loire
Le président de la commission mixte Programme du conseil d’administration
- Philippe Albert, maire de Vausseroux dans les Deux-Sèvres
La présidente de la commission territoriale Allier-Loire-amont
- Nathalie Rousset, conseillère départementale de Haute-Loire
Le président de la commission territoriale Vilaine et côtiers bretons
- Jean-François Mary, président de Redon Agglomération, Maire d’Allaire (Morbihan)
Le président de la commission territoriale Vienne et Creuse
- Jean-Louis Ledeux, 10e vice-président en charge de l'agriculture et de la ruralité du comité départemental de la Vienne
Révision du 11e programme d’intervention de l’agence de l’eau
L’agence poursuit son action pour le bon état des eaux ainsi que la solidarité avec les territoires ruraux. Face au dérèglement climatique, elle accentue son action. « Le 11e programme d’intervention de l’agence de l'eau, c’est près de 2,34 milliards d’euros mobilisés sur 6 ans (2019-2024) pour soutenir les investissements et les programmes d’action pour l’eau. A mi-parcours, une révision de ce programme est essentielle afin de bénéficier du retour d’expériences de l’action de l’agence à la suite des premières années de mise en œuvre et tenir compte du dérèglement climatique qui se fait sentir tous les jours davantage. Cette révision coïncide également avec l’élaboration du schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux, le SDAGE 2022-2027 qui entrera en vigueur en 2022 et propose de renforcer notre action pour atteindre les objectifs européens fixés pour une eau de qualité et en quantité suffisante », explique Martin Gutton, directeur général de l’agence de l’eau.
Les priorités du 11e programme
Le comité de bassin et le conseil d’administration maintiennent les priorités du 11e programme :
- L’atteinte des objectifs environnementaux du SDAGE. Le comité de bassin et le conseil d’administration donnent la priorité aux actions qui permettent de progresser vers le bon état des eaux.
Ces actions se concrétisent par le financement de nombreux projets sur le terrain qui permettent le bon fonctionnement des milieux pour atteindre le bon état. C’est le cas par exemple des travaux financés pour restaurer certains habitats dégradés ou encore de travaux sur les systèmes d’assainissements des eaux usées pour réduire les déversements d’eaux non traitées qui sont des priorités pour la protection des milieux aquatiques.
- La solidarité avec les territoires ruraux. Le 11e programme est un programme solidaire marqué par une solidarité renforcée envers les territoires ruraux les plus défavorisés.
La solidarité urbain-rural est au cœur du 11e programme de l’agence de l’eau. Ainsi, les collectivités situées en zone de revitalisation rurale bénéficient de taux d’aides plus élevées et d’aides spécifiques pour mettre à niveau leurs équipements pour l’eau potable et l’épuration des eaux.
Une action renforcée face au dérèglement climatique
Face à l’impact généralisé du changement climatique sur le territoire, il est décidé d’accompagner les économies d’eau partout et d’inciter à la sobriété de tous les usages via l’innovation ou encore la réutilisation des eaux usées.
Il est également décidé :
- De généraliser les démarches collectives telles que le projet territorial pour la gestion de l’eau (PTGE) sur l’ensemble du bassin dans le cadre des schémas d’aménagement et de gestion des eaux (Sage),
- De s’appuyer sur une meilleure connaissance (dans le cadre d’analyses qui prennent en compte l’hydrologie actuelle, les besoins des milieux naturels, les usages de l’eau et les effets à venir du changement climatique sur la disponibilité de la ressource), des outils de gestion tel que le contrat territorial ou encore la sensibilisation,
- De sécuriser encore davantage l’alimentation en eau potable en période déficitaire, dans le cadre de la solidarité urbain-rural.
« L’accroissement des évènements climatiques extrêmes impacte l’état des eaux et nécessite des ajustements de notre action, c’est l’enjeu de cette révision. L’ensemble du bassin Loire-Bretagne est à présent impacté, il nous faut étendre notre action, notamment en matière de gestion des prélèvements en eau », souligne Bernadette Doret, directrice des politiques d’intervention à l’agence de l’eau.