L’objectif : une réduction globale des prélèvements pour tous les usages de 10 % à l’horizon 2030, par rapport à l’année de référence 2019, en phase avec le trajectoire nationale de sobriété définie dans le Plan Eau.
Le 13 décembre, le comité de bassin a formalisé pour cela quelques principes d’action. Le territoire du bassin étant couvert à 87% par 57 démarches de Sage, le comité demande à chaque commission locale de l’eau (CLE) d’intégrer cet objectif minimum de 10 % de réduction et de s’engager à le décliner à son échelle.
A cette fin, il a défini sept principes directeurs :
- la sobriété doit être recherchée pour l’ensemble des usages et sur tous les territoires
- la limitation des volumes prélevés s’applique aussi bien hors période de basses eaux que durant cette période
- la trajectoire globale doit être adaptée à chaque contexte local
- c’est l’activité et l’aménagement du territoire qui doivent être adaptés aux exigences des milieux aquatiques et non l’inverse
- la réduction des volumes globaux doit être renforcée dans les territoires en tension quantitative
- la réduction des volumes globaux doit être renforcée là où l’exercice des usages n’est pas optimisé (fuites dans les réseaux, absence de recyclage des eaux de process…).
- une attention particulière doit être donnée à la dégradation qualitative des masses d’eau.
A titre de rappel, l’impact exceptionnel de la sécheresse de 2022 avait déjà amené le conseil d’administration de l’agence de l’eau Loire-Bretagne à renforcer les soutiens financiers aux acteurs du territoire via un plan de résilience Eau 2023-2024 doté 100 millions d’euros pour agir plus vite face à l'accélération des effets du dérèglement climatique. Le plan d’adaptation au changement climatique quant a lui a été révisé en juillet 2023, et les principes édictés en décembre formalisent cette démarche.