Le chef du Gouvernement a dévoilé vendredi 25 octobre le 3e plan national d’adaptation au changement climatique, ouvert à une période de consultation de deux mois avant d’être adopté définitivement.
Comme l’a détaillé le Premier ministre à Eveux (Rhône), ce nouveau plan national d’adaptation au changement climatique sera, après son adoption, décliné à l’échelle territoriale via les COP régionales qui auront la responsabilité de les conduire. Le chef du Gouvernement a également annoncé à cette occasion une augmentation du « fonds Barnier » de 75 millions d’euros l'année prochaine et confirmé l’organisation d’une « grande conférence nationale sur l’eau » courant 2025.
Ce plan articulé autour de 5 axes entend notamment « protéger la population, assurer la résilience des territoires, des infrastructures et des services essentiels, adapter les activités humaines » et « protéger notre patrimoine naturel et culturel », a déclaré Michel Barnier.
Un plan qui prend par ailleurs « pour la première fois » comme fondement une trajectoire de réchauffement de référence pour l’adaptation climatique de +2°C en 2030, de +2,7°C en 2050 et de +4°C en 2100 en France, suivant donc le scénario tendanciel émanant du Giec, qui a aussi été retenu par le Conseil national de la transition écologique.
Cette trajectoire devra être intégrée « dans tous les documents de planification et sectoriels locaux pertinents », a-t-il ajouté. Seront notamment concernés le schéma régional d'aménagement, de développement durable et d'égalité des territoires, le schéma régional du climat, de l'air et de l'énergie, le schéma d'aménagement régional, le plan climat-air-énergie territorial, le schéma de cohérence territoriale, le plan local d’urbanisme intercommunal, le schéma (directeur) d'aménagement et de gestion de l'eau, les chartes des parcs naturels régionaux, les documents stratégiques de façade, le schéma régional de développement de l’aquaculture marine.