Parallèlement aux travaux du nouveau site, Nantes poursuit également la modernisation de certains ouvrages existants, tels que de l’usine de La Roche, dont la capacité actuelle de traitement de 160 000 m3/jour pourra atteindre les 200 000 m3.
Le projet de ce futur équipement présenté par la municipalité fin juin 2024 et chiffré à 90 millions d’euros, s’inscrit dans un plan d’investissement global de 800 millions d’euros sur 15 ans, qui sera essentiellement consacré à la collecte et au traitement des eaux usées.
La nouvelle usine, que la municipalité veut opérationnelle pour 2026, sera co-financée à hauteur de 71,5 millions d’euros par la métropole, de 12,5 millions par l’Agence de l’eau Loire-Bretagne, et enfin de 6 millions du département de Loire-Atlantique. Cette nouvelle installation aura notamment vocation à éviter à la ville de se retrouver dans une situation similaire à celle de 2022, années lors de laquelle une sécheresse avait fortement fait baisser le débit de la Loire.
Ces différents investissements doivent notamment permettre de « réduire de 80% les rejets d’eaux usées en milieux naturels », selon Robin Salecroix, vice-président de Nantes Métropole délégué à la politique de l’eau et à l’assainissement.
« La politique publique de l'eau, pilotée par Nantes Métropole pour les 24 communes du territoire, vise à améliorer la qualité́ de l'eau, à sécuriser son usage en tant que ressource et, plus largement, à protéger et restaurer les milieux aquatiques et les cours d'eau. L'entretien, la maintenance ou le renouvellement des équipements sont ainsi au cœur de la démarche de qualité́ menée par l'agglomération », a notamment indiqué la collectivité.