Les années se suivent et se ressemblent. Les chiffres 2006 publié par le service de l'Observation et des Statistiques (SOeS) au sein duquel l'Ifen a été intégré, attestent de la présence de pesticides dans la majeure partie des cours d'eau.
Selon les chiffres récemment publiés par le service de l'Observation et des Statistiques (SOeS), la présence de pesticides a été détectée et quantifiée en 2006 au moins une fois sur 90% des 1.097 points interprétables des réseaux de connaissance générale et phytosanitaires. Des chiffres qui traduisent une présence généralisée des pesticides dans les milieux aquatiques même si les teneurs mesurées sont parfois faibles.
Les résultats des analyses permettent de définir, pour chacun des points de mesure, une classe de qualité. Ainsi, 37% des points du réseau de connaissance générale ont une qualité moyenne à mauvaise. Ce taux monte à 48% sur les points des réseaux phytosanitaires. 10% des points du réseau de connaissance générale et 15% des points des réseaux phytosanitaires ont une mauvaise qualité qui peut affecter de manière importante les équilibres écologiques. Les cours d'eau correspondants sont, au regard de la réglementation, impropres à l'approvisionnement en eau potable.
En 2006, sur l'ensemble des analyses réalisées sur les cours d'eau de France métropolitaine, 235 molécules différentes, sur les 473 recherchées, ont été quantifiées au moins une fois. Les principaux pesticides responsables des déclassements en qualité mauvaise des points de mesure sont, en 2006 comme les années précédentes : l'AMPA (produit de dégradation du glyphosate), le glyphosate, le diuron et l'isoproturon.
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