Le panier ID-O®, développé par Pollustock, permet d’intercepter et récupérer de nombreux déchets tombant dans les avaloirs d’eaux pluviales avant de se propager dans les rivières, les fleuves et les océans.
Pour lutter contre les polluants invisibles qui détériorent chaque année les milieux aquatiques en transitant par les avaloirs d’eaux pluviales (ces ouvertures situées en bordure de trottoir ou en milieu de chaussée, permettant aux eaux de ruissellement de pénétrer dans le système souterrain d’évacuation), nos cheveux peuvent se révéler particulièrement efficaces. Mais encore faut-il pouvoir mettre au point les procédés permettant d'exploiter tout leur potentiel. C’est dans cette optique que la société Pollustock, qui développe des solutions pour intercepter ces déchets, s'associe à Ecofhair, filiale de SERFIM, pour créer des filtres antipollution à base de cheveux recyclés.
Parmi ses différents filtres, la société propose notamment le panier ID-O®, qui permet d’intercepter et récupérer une grande variété des déchets tombant dans les avaloirs d’eaux pluviales avant de se propager dans les milieux aquatiques.
Une solution qui a pu être élaborée et menée à bien grâce à l’implication quotidienne du réseau Coiffeurs Justes, un réseau de 6000 salons de coiffure en Europe, qui est actif dans l’hexagone depuis 2015.
La cible principale de ces filtres : les hydrocarbures. Après chaque épisode pluvieux, le phénomène de ruissellement lessive la surface des autoroutes, des routes, des parkings entraînant dans les réseaux une fine pellicule constituée d’un mélange d’hydrocarbures, d’huiles de synthèse et d’autres matières hautement toxiques.
Selon les estimations de Pollustock, on dénombre sur le territoire français un avaloir tous les 30 mètres, soit 60 à 70 millions au total, dont 25 millions considérés comme prioritaires, en raison du rejet direct de leurs eaux dans les milieux aquatiques. Ce sont justement ces avaloirs prioritaires sur lesquels l’entreprise Pollustock entend concentrer son action en déployant ses filtres, et agir à grande échelle pour accompagner les collectivités.
« Notre objectif est clair : mettre nos compétences en commun au service de la dépollution des milieux aquatiques, en droite ligne avec la raison d’être de SERFIM, à savoir contribuer à une meilleure qualité de vie en aménageant des territoires durables et respectueux du vivant. En travaillant ensemble, nous agissons de manière concrète pour l'environnement et nous œuvrons dans une même direction », a notamment déclaré Thomas Spreng – SERPOL et Co-fondateur d’ECOFHAIR, dans le cadre de l’annonce de ce partenariat.