Le marché de la ville communicante, en pleine effervescence, s’accompagne d’enjeux majeurs en termes d’efficacité énergétique, d’interopérabilité, de transparence, d’efficience et tend de plus en plus à faire tomber les barrières technologiques. De nouveaux réseaux basse consommation apparaissent pour répondre aux besoins en constante évolution, à l’instar du NB-IoT et LTE-M, déjà distribués dans plus de 1?000 communes et disponibles partout en France en fin d’année. Objenious est à ce jour le seul acteur français à proposer l’ensemble des technologies cellulaires IoT sur le marché, répondant ainsi à l’ensemble des cas d’usages. Portée par sa maison mère, Bouygues Telecom, la Business Unit vise à développer des services connectés pour la ville de demain en collaboration avec les services d’eau potable et d’assainissement.
Des technologies au service des enjeux métiers et environnementaux
Le NB-IoT apporte une solution aux enjeux de décarbonation, notamment pour la télérelève de l’eau, l’optimisation des systèmes d’irrigation ou la gestion des infrastructures en zone urbaine.
Si pour la majorité des communes françaises, le réseau cellulaire NB-IoT est récent, pour Bernardo Cabrera, Directeur de la BU Objenious, il est incontournable et offre aux gestionnaires de réseaux les moyens de proposer une diversité de solutions pratiques aux citoyens et ainsi d’améliorer l’empreinte environnementale de la ville.
A l’étranger, ces technologies ont déjà le vent en poupe, notamment en Grande Bretagne avec l’exemple connu de Yorkshire Water, société de distribution et de traitement de l’eau qui assure toute sa télérelève grâce au NB-IoT, ou encore la ville de Valencia en Espagne, qui monitore ses 45 000 compteurs d’eau à l’aide de cette technologie réseau.
« Cette nouvelle technologie permet aux objets de se connecter de manière efficace pour l’envoi de courts messages notamment dans les zones à l’intérieur des bâtiments ou difficiles d’accès. C’est un protocole très sobre énergétiquement, puisqu’à quantité d’informations transportées égale, il consomme 4 fois moins que la 4G ».
Alors que le pilotage de l’efficacité énergétique et la décarbonation sont au cœur de nombreux projets urbains, les engagements techniques à la fois différents et complémentaires du LTE-M et NB-IoT répondent spécifiquement aux exigences des services de la ville, qu’ils soient de gestion de l’eau, des déchets, de l’éclairage, du transport voire du tracking d’assets, assure Bernardo Cabrera : « L’originalité de ces technologies réside avant tout dans leur capacité à impliquer tous les acteurs - et notamment les utilisateurs (citoyens, collectivités, PME, institutions…) - dès la conception d’un service ou d’un produit. La télérelève de l’eau n’a certes pas attendu les nouvelles technologies pour se développer mais croisée à d’autres informations, elle peut être plus efficiente pour porter la réponse la plus adaptée aux besoins locaux ».
Comment être sûr du choix technologique qui commandera l’évolution des besoins ?
C’est à cette question complexe que tente de répondre Objenious en étant organisé par use case. « Notre approche est fondée sur l’expertise métier, c’est-à-dire la connaissance aiguë de l’ensemble des impératifs métiers afin de répondre de la manière la plus poussée possible au service à apporter ».
L’idée étant pour bien identifier le scénario d’usage, de prendre en compte simultanément la recherche des capteurs, les retours utilisateurs mais également les spécifications et contraintes techniques de l’écosystème impliqué (fabricants de compteurs, automaticiens, intégrateurs, …), et d’anticiper l’évolutivité des services.
« La technologie n’est qu’un moyen. En tant qu’opérateur multi-technologies, notre ambition est d’éclairer en offrant avant tout la maîtrise et la meilleure combinaison d’outils pour garantir aux collectivités la qualité de service et le niveau de sécurité adaptés. Nous proposons, et le client dispose au final ».
Dans la pratique, Objenious by Bouygues Telecom, est le seul acteur à proposer l’ensemble des technologies cellulaires IoT (5G/LTE-M/NB-IoT/4G) sur le marché français.
« Il y a beaucoup de cas d’usages sur lesquels les maires peuvent s’appuyer aujourd’hui : au sein des bâtiments, des capteurs IoT relèvent les compteurs d’eau, de gaz, mesurent l’énergie dépensée. Ils captent également le niveau de CO2, règlent la température, détectent la présence de personnes,… Ces équipements commencent à gagner le cœur des plus petites villes. Ils sont de plus en plus nombreux, et à mesure que l’usage des objets connectés grandit la consommation d’énergie devient un élément essentiel de l’équilibre des budgets et de l’impact environnemental des collectivités ».
La Business Unit a de quoi faire quand on sait que le réseau NB-IoT couvre déjà plus de 1 000 communes et que le LTE-M et le NB-IoT représenteront 50 % des nouvelles connexions d’ici 2024.