En lisant ces quelques lignes, beaucoup d’entre vous auront repris le travail (nous leur souhaitons bon courage pour leur reprise), d’autres gouteront aux joies des vacances. Etaient-elles, seront-elles culturelles ?
A l’heure ou l’humanité traverse des crises majeures, qui n'est pas frappé pendant ses vacances par la multiplication de pollutions en tout genre, apparentes ou non ? La protection de la ressource en général, celle des nappes souterraines et des sols, celles des rivières, des zones humides, des océans est une préoccupation de plus en plus prégnante pour un nombre chaque jour plus important d’acteurs. C'est la mission de la filière, c’est l'œuvre de tous.
Thème central de ce numéro de février, la dépollution des sites et sols contaminés. Subissant de plein fouet les facteurs extérieurs -crise de l’énergie et des matières premières, préoccupations environnementales croissantes et réglementation « nouveaux » polluants-, les intervenants sur ce marché doivent sans cesse s’adapter à la nouvelle donne, les solutions présenter un caractère exemplaire pour l’environnement.
Pour ceux qui ont eu l’occasion de se divertir, nous espérons que beaucoup de nos lecteurs ont découvert ou redécouvert l’importance des zones humides à l’occasion de l’édition 2023 de la Journée mondiale des zones humides qui s’est tenue du 28 janvier au 28 février. Dans toute la France, un programme de plus de 500 animations – sorties nature, conférences, projections de films, activités culturelles … - était proposé à un large public.
Au Pavillon de l’eau à Paris, nous espérons que l’exposition L’eau, ça turbine proposée par l’Université Paris Sciences & Lettres (PSL) en partenariat avec Eau de Paris, remportera un vif succès. Elle invite le public par le biais de scientifiques de toutes les disciplines à explorer la relation de l’homme à cet élément central de toutes les civilisations : l’eau.
Source d’énergie, enjeux géopolitiques, solutions d’avenir… l’exposition, programmée du 14 février au 13 juin, éclaire les usages de l’eau dans nos sociétés actuelles, passées et futures. Elle propose aux visiteurs de redécouvrir des éléments du paysage quotidien, tels que les moulins, turbines, le chauffage central, sous un prisme nouveau et est l’occasion de découvrir des thématiques émergentes telles que la microfluidique, l’énergie bleue ou la comptabilité écologique qui façonneront le monde de demain.
Machines à eau, maquettes interactives, objets de collection et travaux des chercheurs PSL jalonnent ce parcours thématique et permettent une approche ludique et scientifique.
Si l'un des objectifs de cette décennie est de permettre à la quasi-totalité de la population du globe d'accéder à des ressources en eau en quantité et en qualité suffisantes, alors hâtons-nous de développer et promouvoir une connaissance plus approfondie et plus culturelle de l’eau !
Pascale Meeschaert
