Le Covid-19, comme d’autres coronavirus, se propage de manière importante et rapide à travers le monde. Des méthodes efficaces de diagnostics telles que la détection d’acide nucléique ou d’anticorps, sont essentielles pour identifier, prévenir et contrôler les épidémies. Mais la qualité de l’eau reste essentielle.
Actuellement, les
techniques de détection d’acide nucléique jouent un rôle critique dans le
diagnostic des infections au Covid-19 et en premier lieu les tests PCR
(polymerase chain reaction) de par leur efficacité. Les PCR sont les tests
recommandés par l’OMS pour détecter le virus Covid-19.
La PCR est une
technique moléculaire permettant d’identifier de petites traces de morceaux
spécifiques d’ADN ou d’ARN virale dans des échantillons. Pour cela, ils doivent
être amplifiés pour pouvoir être détectés.
Les tests PCR
nécessitent des protocoles expérimentaux strictes depuis le prélèvement,
jusqu’à l’extraction des acides nucléique et l’amplification.
En tant que réactif
de base, l’eau sert de composant clé du mélange et est indissociable de la
procédure de PCR. C’est pourquoi sa qualité doit être irréprochable pour
garantir des résultats d’analyse fiables.
Pour éliminer tout
risque d’interférence, une eau exempte de nucléase et de bactérie est
nécessaire en PCR mais aussi d’autres impuretés de l’eau peuvent
significativement perturber les résultats.
Les paramètres à
contrôler sont nombreux.
Les particules peuvent
créer des interférences avec les signaux fluorescents et causer des erreurs de
lectures.
Les cations
métalliques divalents tels que Cu2+, Fe2+… peuvent se lier aux sites actives
des enzymes et inhiber ainsi leur activité catalytique. Dans les réactions de
PCR, la TaqDNA polymérase est le catalyseur le plus crucial et il est très
sensible à la concentration en cations Magnésium. Une concentration très
spécifique en Mg2+ est requise pour l’optimisation de la PCR. Si celle-ci n’est
pas contrôlée, par exemple du fait d’une pollution par l’eau purifiée, alors la
précision des tests sera impactée en risquant d’entraîner des résultats
faussement positifs.
Certains composés organiques
peuvent inhiber l’effet de la TaqDNA polymérase ou également se lier aux substances
fluorescente en PCR et donc réduire le fiabilité des résultats en indiquant des
résultats faussement négatifs.
Par ailleurs, la
présence de nucléase dans l’eau réduira la concentration de la matrice
conduisant à des valeurs CT (cycle de seuil) élevées et même à des résultats
faussement négatifs.
Enfin, les
contaminations microbiennes peuvent provoquer une amplification non spécifique
induisant des résultats inexacts jusqu’à faussement positifs. De plus, de
nombreuses bactéries peuvent libérer des nucléases, des composés organiques ou
encore des ions qui peuvent entraver la polymérisation de l’ADN.
En résumé, il est
primordial, pour obtenir de bons résultats en PCR, d’utiliser une eau ultrapure
dans toutes les étapes. Cette eau doit notamment répondre aux paramètres
suivants :
-
Résistivité = 18.2 MΩ.cm
-
TOC < 5 ppb
-
Absence de Nuclease et bactérie
-
Micro-organismes < 0.01 UFC/mL
France Eau (Groupe
Prochilab) a développé des appareils de purification de l’eau de laboratoire qui
répondent à ces besoins. Les systèmes Genie sont équipés des dernières
technologies en matière de purification de l’eau. Un écran tactile permet de
contrôler de manière simple et intuitive les paramètres de l’eau purifiée et le
fonctionnement de l’appareil. Une cartouche unique de purification spéciale
Magnésium cible préférentiellement les ions
magnésium dans l’eau
pour garantir un minimum d’interférence dans les réactions
de PCR. Le filtre RephiBio enlève les DNase et RNase ainsi que les bactéries
pour éviter les risques d’interférences dans les réactions de PCR.
Les systèmes Genie sont
dotés de technologie de communication sans fil et assurent une traçabilité et un
suivi complet des consommables installés. Ils sont par ailleurs équipés d’un écran
tactile waterproof, utilisable avec des gants ou les mains humides.