Ce début d'année doit marquer une nouvelle étape pour la recherche et le développement national sur la ville durable. Naît de la fusion de l’IFSTTAR, de l'Université Paris-Est Marne-la-Vallée, de l’EIVP et de l’ENSG-Géomatique, l’Université Gustave Eiffel concentre ¼ de la recherche et du développement national sur la ville durable. Située sur son campus universitaire principal à Marne-la-Vallée, elle regroupe à sa création 17 000 étudiants, 500 doctorants, 1200 chercheurs, enseignants-chercheurs et enseignants, et 1 300 personnels de support et de soutien.
Pour Hélène Jacquot-Guimbal, présidente de l’Université Gustave Eiffel par intérim, la vocation de l’université Gustave Eiffel est de penser les mondes urbains à l’heure du changement climatique. Au-delà des travaux disciplinaires qu’elle continuera à mener, l’Université Gustave Eiffel souhaite répondre aux défis transversaux de :
- la ville économe en ressources dans laquelle il faudra
concevoir, gérer, développer des espaces et objets urbains sobres en
ressources naturelles et en énergie, tout en garantissant la qualité de
vie des usagers ;
- la ville sûre et résiliente dans laquelle le « risque
urbain » est compris et géré ;
- la ville intelligente et connectée dans laquelle la ville numérique est développée comme un levier de performance sociale, environnementale et économique.
Désireuse de réaffirmer sa politique volontariste en faveur du développement des formations en apprentissage en partenariat étroit avec des entreprises telles que BNP Paribas, Eiffage, Veolia, Thales, Engie, IBM, Orange, la Société Générale, Aéroports de Paris, Disney, Hermès ou Guerlain, l’Université Gustave Eiffel est la première université française par le taux d’étudiants en formation par l’apprentissage avec plus de 22% de ses étudiants apprentis.
En se plaçant au rang « d’université européenne à vocation internationale », l’Université Gustave Eiffel se fixe aussi comme ambition de devenir un établissement internationalement reconnu dans le domaine des villes durables. Elle entend renforcer et étendre ses liens de collaboration qu’elle entretient en Europe et dans le monde, au travers des laboratoires internationaux associés (LIA) déjà engagés en Europe et au Canada, ou sur le transport avec le DLR (Deutsches Zentrum für Luft- und Raumfahrt).