Valgo a réalisé un chiffre d'affaires de 41 millions d'euros en 2015, pour un résultat net comptable de 3 millions d'euros. Pour accélérer son développement, l'entreprise peut s'appuyer sur le renforcement de sa présence à l'international.
« Malgré une conjoncture économique difficile l'année dernière, nous sommes parvenus à dépasser notre objectif initial de 40 millions d'euros de chiffre d'affaires, grâce à notre approche originale de la revalorisation de sites industriels, souligne François Bouché, Président Directeur Général de Valgo. En prenant en charge la dépollution complète in situ, le redéploiement économique et les opérations de développement immobilier, nous favorisons la pérennité de la reconversion des sites ».
Dans l'objectif d'étendre son développement, Valgo peut s'appuyer sur le renforcement de sa présence à l'international. La société, déjà établie au Brésil depuis 2014, a doublé son chiffre d'affaires dans ce pays. Elle va s'implanter à Turin en Italie en avril 2016, ce qui portera à 20 personnes l'effectif de toutes ses filiales. L?Italie, à l'instar de la France, est confrontée à une problématique et à des enjeux de renouvellement urbain importants, offrant ainsi de nombreux sites à revaloriser.
D?autres projets devraient contribuer à booster son développement. Parallèlement au projet de stockage d'hydrocarbures par Bolloré Energie qui débute, Valgo poursuit ainsi la reconversion industrielle du site de l'ancienne raffinerie de Petit-Couronne. Débutée fin 2014 avec des opérations de déconstruction, de dépollution et de mise en sécurité, elle a permis de traiter 10.000 tonnes de produits pétroliers et de valoriser 20.000 tonnes de métaux. Les réalisations d'une plateforme logistique et d'un biocentre devraient suivre, à échéance 2019. Les travaux, évalués à 30 millions d'euros s'étaleront encore sur 4 ans.
« Au cours de l'année 2016, nous devrions passer du statut de PME à celui d'ETI, notamment grâce au soutien du réseau Bpifrance Excellence qui accompagne les entrepreneurs de croissance avec des prêts à l'innovation et des aides à l'export, indique François Bouché. Nos axes de développement porteront sur l'absorption de notre filiale Valbio qui propose des solutions de valorisation des déchets agroalimentaires en énergie et sur une opération de croissance externe auprès d'une société spécialisée dans le dé-commissionnement industriel ».