Cette installation, autonome en eau et en énergie, traite les boues issues des onze stations d'épuration de la région, qui compte 7,2 millions d'habitants. Elle s'inscrit pleinement dans le cadre de l'économie circulaire dont Veolia veut être est le pionnier.
C?est la plus grande unité d'incinération des boues au monde. Près de 2.000 tonnes provenant des 11 stations d'épuration de Hong Kong y sont traitées chaque jour. Sur les 7 hectares qui font face à Deep Bay et Shenzhen, les 360 mètres de long et 50 mètres de haut de l'usine Veolia, baptisée « T PARK » (Transformation Park en anglais) sont à la hauteur des enjeux environnementaux du gouvernement de Hong Kong qui a investi massivement dans la modernisation des usines de traitement des eaux usées au cours des deux dernières décennies. Construite par Veolia Water Technologies avec le concours du cabinet d'architectes français Claude Vasconi, l'usine sera exploitée par Veolia durant 15 ans.
La technologie de traitement et d'incinération utilisée permet de réduire de 90 % les déchets, en protégeant le milieu naturel et sans aucun rejet en mer. Le traitement des boues produit de la chaleur pour les trois piscines du spa situées à proximité de l'usine, et de l'électricité pour 4 000 foyers. Une unité de dessalement d'eau de mer répond aux besoins en eau du site et un programme de compensation carbone prévoit la plantation de 1 000 arbres.
Au-delà d'un site industriel, cette usine est aussi un site écologique et un centre pédagogique sur l'environnement. Elle comprend en effet un jardin écologique dédié à la biodiversité locale et une galerie de découverte de l'usine. A cela, s'ajoutent un café avec vue sur la mer, une piscine chauffée, une salle de conférence et même une plateforme d'observation.
Faisant d'un déchet une source d'énergie renouvelable, cette installation s'inscrit pleinement dans le cadre de l'économie circulaire, cette économie qui redonne une valeur à ce qui n?en avait plus. En bouclant les cycles de la matière, de l'eau et de l'énergie, cette économie cherche à apporter une réponse efficace à la raréfaction des matières premières et des énergies fossiles, ainsi qu'au réchauffement climatique, des défis auxquels, comme les autres continents, la Chine et l'Asie sont confrontées. C?est d'ailleurs pourquoi l'économie circulaire constitue un des axes prioritaires de développement de Veolia.
« L?histoire de cette usine, c'est l'histoire d'un projet qui est devenu une référence dans le monde de l'eau », s'est félicité Antoine Frérot, Président-directeur général de Veolia. « Elle illustre ce que seront les stations d'épuration du futur. Fruit d'une coopération fructueuse entre les entités du Groupe et plusieurs partenaires, au premier rang desquels figure le gouvernement de Hong Kong, cette usine est un signe fort de la révolution en cours dans les métiers de l'environnement, révolution dont Veolia est le pionnier ».