Elus locaux, représentants des collectivités, entreprises grandes et petites, opérateurs publics, instituts de recherche et organismes de formation? Une centaine de personnalités et d'acteurs étaient réunies à l'usine des Eaux de Choisy-le-Roi autour d'un projet de cluster eau-milieux-sols.
Porté par les membres de l'association Seine-Amont développement, ce projet a vocation à construire et à décliner une stratégie cohérente de projets et d'actions collectives autour de l'eau. Une première phase d'études et de réflexion menée par le cabinet RDI a ainsi mis en évidence l'intérêt pour la Seine-Amont de s'engager dans la constitution d'un cluster dédié aux problématiques eau-milieux-sols, sur quatre thématiques : l'accès aux marchés et le développement des entreprises, l'innovation en lien avec le territoire, l'attractivité et l'influence du territoire et les retombées pour la population.
Ce cluster aura pour périmètre le département du Val-de-Marne et des communes limitrophes. Un territoire qui accueille déjà de grands établissements de la filière et des instituts de recherche/formation. Le Val-de-Marne est par ailleurs le premier producteur d'eau potable en volume en France. Ce cluster doit permettre de faciliter les expérimentations et le développement de projets concrets, en partenariat avec d'autres acteurs franciliens, notamment Advancity et des réseaux d'entreprises tels que Durapole ou encore le Vivant dans la Ville.
Une étude de faisabilité évalue le marché eau-milieux-sols en France à environ 20 Md' avec un potentiel de croissance de 4 à 5% au niveau mondial, ce qui constitue une véritable opportunité économique. Quant au territoire du projet, il représente 7 300 emplois, soit 35 % des effectifs franciliens et 6 % de l'effectif national et plus de 10% des effectifs nationaux du secteur R&D. Six grands laboratoires de recherche publique leaders sur les thématiques retenues sont ainsi présents sur le territoire du projet.
Enfin, les travaux engagés, associant de plus de 80 acteurs implantés sur le territoire ou issus de la filière, ont aussi permis d'ores et déjà d'identifier des sujets d'intérêts prioritaires tels que les interfaces sols/qualité de l'eau et milieux aquatiques, la gestion urbaine de l'eau, les micropolluants et problématiques eau/santé, etc.
Ces thématiques correspondent à des marchés en émergence ou en phase de développement, qui répondent à des besoins forts d'évolution du secteur eau-milieux-sols dans les années à venir, en France comme au plan international.