Cette démarche initiée par l’Union européenne entend constituer un réseau réunissant différents acteurs au sein des États membres, qu’il s’agisse de villes, de régions, de pays ou encore d’ONG.
Le futur partenariat baptisé « Villes sensibles à l’eau », pour lequel les candidatures devront être déposées avant le 2 octobre, doit notamment permettre aux territoires et entités concernés d’affronter de « nouveaux défis urgents posés par le changement climatique, l’urbanisation et les tendances en matière d’utilisation des sols », ainsi que d’appréhender « les différents risques liés à l’eau auxquels les villes sont confrontées, comme les eaux pluviales, les inondations et la pénurie d’eau », précise l’Union européenne.
A terme, cette initiative commune aura notamment vocation à mieux intégrer les besoins des villes dans les politiques européennes, pour leur permettre d'anticiper les difficultés législatives, mais aussi faciliter l'accès à des fonds européens et à promouvoir l'échange de bonnes pratiques, en misant précisément sur la multiplicité des échelles des acteurs impliqués.
Les différents axes de travail que doivent explorer les futurs partenaires vont de la création d'outils de gouvernance pour accompagner la mise en œuvre de systèmes de drainage urbain, en passant par la réutilisation de l'eau, les systèmes de stockage, ou encore la construction de modèles de gestion urbaine intégrées
Une démarche qui doit être déclinée en plusieurs étapes, à commencer par une phase de cadrage puis la création d’un document d’orientation. Un inventaire sera ensuite dressé pour identifier les solutions et les actions à mener, ainsi que leur périmètre d'application. Le projet de plan d’action fera ensuite l'objet d'un examen public, susceptible d'être amendé en fonction des observations de la Commission européenne, des membres du groupe de développement urbain et des autres parties prenantes. Son lancement sera acté après l’approbation finale, lors de la réunion des directeurs généraux sur les questions urbaines.