Water Robotics a équipé ses drones Ro-boat de sondes de mesure de la qualité de l'eau et développé un logiciel spécifique qui permet de détecter les anomalies avec une approche multivariée.
Parce que certains paramètres (notamment le potentiel redox) sont très longs à se stabiliser, en particulier en eau de mer, Water Robotix a mis au point un algorithme simple qui permet de détecter les anomalies sans attendre la stabilisation. L’outil se base à la fois sur des notions métier classiques, des outils plus puissants (analyse multivariée, algorithmes dynamiques qui intègrent la dimension temporelle) et sur une dimension auto-apprenante du système qui intègre les particularités de chaque site ainsi que la saisonnalité des phénomènes. La start-up indique également travailler sur les algorithmes adaptatifs, en particulier l'adaptation de la vitesse du robot à la réactivité de la mesure.
Le matériel utilisé sur le terrain est un Ro-boat 115 muni des sondes de température, turbidité, oxygène dissous, pH, conductivité, potentiel redox. Il a été développé avec l'appui de l'accélérateur Galatea (Projet européen CORAL) et du CNES (Programme France Relance, projet Traqpoll) en coopération avec le Syble (EPTB Lez) et le Conservatoire des Espaces Naturels
En milieu portuaire, il a mis en évidence sur deux zones et de manière reproductible des anomalies qui traduisent probablement des pollutions de type organique : rejets d'eau usées provenant de bateaux ou de canalisations. En milieu naturel (lagunes littorales), il a pu évaluer l'impact des zones de rejet connues et mettre en évidence d'autres sources de pollution.
Disponible à la vente, le produit peut être couplé avec des stations fixes ou bouées ; ses fonctionnalités sont adaptées aux problématiques rencontrées par les opérationnels terrain.