Le captage des eaux souterraines en milieu alluvionnaire permet d'obtenir des débits considérables ponctuellement. Cette technique a permis de satisfaire, à partir de plus de 500 ouvrages réalisés en France, de nombreuses agglomérations importantes. Un exemple de réalisation récente est celui de la Voulte-sur-Rhône (07) décrit dans cet article. Un puits à drains est constitué d'un cuvelage en béton armé de 10 à 20 m de profondeur et 3 m de diamètre intérieur. À partir de ce cuvelage, on fonce des drains horizontaux en acier sur quelques dizaines de mètres de longueur. Les avantages du puits à drains rayonnants horizontaux sont liés à des rendements hydrauliques considérables, à une durée de vie très importante et à une possibilité de capter, sur un front de nappe étendu, des horizons parfois peu épais, en profondeur. La régénération de ces ouvrages s'effectue très aisément à partir de méthodes bien éprouvées et, en général, les puits à drains colmatés sont très anciens car le colmatage n?intervient que tardivement, du fait d'une très forte surface de captage. Les traitements des ouvrages permettent souvent de restituer le débit d'origine. L?activité de construction d'ouvrage de captage d'eau est désormais limitée en France, car l'administration incite à réhabiliter les ouvrages plutôt qu'à en construire de nouveaux. Entreprises de forage et maîtres d'?uvre spécialisés devraient se concerter, voire même s'associer, pour réaliser les ouvrages de captage d'eau, et offrir à leurs clients des opérations clefs en main. Une meilleure maîtrise de telles opérations, certes pointues, mais dont le poids économique est faible, serait ainsi assurée et autoriserait une bonne gestion des captages d'eau en France. Ceci permettrait en outre de limiter singulièrement le nombre et l'importance des litiges fréquents et coûteux observés dans la profession.
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