La centrale nucléaire de production d'électricité de Nogent-sur-Seine utilise l'eau brute de la Seine dans le circuit de refroidissement. Cette eau, riche en bicarbonate de calcium, peut déposer du tartre sur les surfaces des packings dans les tours d'aéroréfrigérants. Pour lutter contre l'entartrage, on procède à une vaccination à l'acide sulfurique. La régulation d'injection d'acide est faite aujourd'hui selon une méthode thermodynamique approximative. Les résultats de tests d'entartrage accéléré par une méthode électrochimique distinguent les eaux plus ou moins entartrantes. L'automatisation de ces tests fournit un signal représentant la menace d'entartrage influencée par les conditions de fonctionnement de la centrale. Un capteur industriel, inspiré du montage expérimental, permettra de détecter l'approche de la menace d'entartrage et de corriger le réglage du débit d'acide.
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