Bien sûr , un canal au chômage, n'est pas un cas social dramatique pour lequel l'ANPE, les ASSEDIC et l'assistante sociale locale doivent se décarcasser. Mais mettre un canal au chômage est toujours une initiative difficile, comparable à l'angoisse d'un patron scrupuleux face à la perspective d'un plan social. Il faut en effet détourner la navigation, ce qui accroît le trajet des mariniers. Les éclusiers se retrouvent au chômage technique et les bateaux mouches sont à sec comme leurs rentrées financières. Pour tous ceux-là, c'est une catastrophe, le canal au chômage. En revanche, pour les entreprises du BTP, c'est tout bon.
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