Aujourd'hui, la création de modèles agricoles à haute performance environnementale visant à réduire les intrants chimiques (engrais conventionnels ou pesticides) s'impose comme une évidence. Divers éléments bibliographiques indiqueraient que l'amplification fongique lors du recyclage de matières organiques pourrait répondre à ce besoin émergent. La nette amélioration des valeurs fertilisantes (accroissement de 13 % de l'azote) ou la réduction de certaines microflores présumées pathogènes (Escherichia coli, notamment) obtenues lors du traitement fongique de litières d'élevage semblent d'ailleurs confirmer cette hypothèse. Toujours dans ce cadre, l'isolement d'un mycète du Genre Trichoderma capable d'inhiber in vitro l'agent pathogène du piétin échaudage et la description d'un procédé innovant d'amplification in situ de cette souche ouvre le débat quant à la future « fonctionnalisation phytopharmaceutique » des matières organiques résiduaires d'origine urbaines ou industrielles.
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