L'eau distribuée par les grandes unités de production d'eau potable satisfait les normes microbiologiques actuelles de l'OMS et de la Communauté Européenne. Cependant de nouvelles normes vont bientôt entrer en vigueur pour tenir compte des risques liés à la présence de sous-produits de désinfection. Les recherches menées par la Compagnie Générale des Eaux visent à prévoir et à accompagner cette mutation. La stratégie de traitement des eaux de surface est l'objet d'une grande attention et repose sur des barrières multiples afin de retenir les microorganismes présents dans les rivières. La clarification permet d'éliminer l'essentiel des bactéries, kystes de protozoaires et plus de 50% de la matière organique. L'oxydation avancée (ozone et peroxyde d'hydrogène) inactive les parasites restants et oxyde les pesticides. Une seconde étape de filtration sur charbon actif en grains suivie de chloration permet l'élimination des germes restants et de la matière organique. Enfin, la nanofiltration réalise une désinfection physique complète et un abattement extrême du carbone organique dissous et de sa partie biodégradable.
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