Le séchage des boues de stations d'épuration urbaines sur lits plantés de roseaux s'est largement développé au cours des dernières années en France. Le procédé, constitué d'un bassin étanche, drainé et passivement aéré, dans lequel des Phragmites sont plantés sur un massif de sable et graviers, nécessite peu de maintenance et d'exploitation. Les végétaux, de par leur morphologie et leur physiologie, favorisent le séchage et la minéralisation des boues. Bien adapté aux petites stations à boues d'aération prolongée, il permet leur stockage pendant 5 à 10 ans. Des essais préliminaires réalisés au SIAAP et le retour d'expérience de stations Allemandes montrent en revanche que les végétaux supportent mal les boues digérées anaérobies. La construction de massifs à des fins expérimentales est d'ores et déjà engagée sur le site d'Achères. Ces bassins accueilleront des boues digérées et des boues de déphosphatation tertiaire.
Cet article est réservé aux abonnés, pour lire l'article en entier abonnez vous ou achetez le
Acheter cet article
Voir les abonnements