Les impératifs de qualité et de fiabilité des traitements des eaux usées renforcées par la Directive Européenne de mai 1991 tendent à généraliser les dispositifs de supervision et d'auto-contrôle des installations d'épuration en France. Les essais de modélisation mathématique des procédés se heurtent le plus souvent à d'importantes difficultés de calage sur site, et au problème de l'estimation des charges polluantes entrantes. Le suivi de ces charges est cependant proposé sur le marché sous la forme de capteurs complexes, sortes de mini-laboratoires d'analyse en ligne dont le coût est souvent rédhibitoire, ou sous la forme d'estimations de charge par linéarisation directe d'un capteur simple (turbidité), qui s'avèrent en fait peu précises. Une solution réside sans doute dans une approche statistique du traitement des données issues de plusieurs capteurs simples. L'établissement de lois mathématiques utilisant les données de capteurs combinés permet l'estimation des flux polluants grâce aux possibilités de calculs intégrées au système de supervision. C'est dans cette voie que s'est engagée le Cabinet Gaudriot depuis trois ans, en menant en parallèle une recherche fondamentale sur l'utilisation de capteurs simples et le développement d'un système de supervision orienté vers le contrôle d'exploitation et possédant la puissance de calcul nécessaire.
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