Les déchets graisseux collectables en France représentent un gisement de 550 000 tonnes par an, se répartissant antre la restauration (32%), l'industrie agro-alimentaire (29%), les stations d'épuration (23%) et l'assainissement autonome (16%). Les ratios de production de ces déchets en fonction de leur origine sont assez bien définis. Ils permettent de quantifier les quantités de déchets disponibles et d'orienter le choix des filières de traitement à mettre en place. Le recours actuel à la mise en décharge quasi systématique doit, en raison des nouvelles réglementations, évoluer vers d'autres filières de traitement. Afin de tendre vers la notion de " déchet ultime ", la réduction ou la valorisation du contenu organique des déchets gras doit être la base du développement de tout nouveau procédé de traitement. Alors que son utilisation tend à se généraliser, le traitement in situ des séparateurs à graisses doit faire l'objet d'études de validation. A une autre échelle, des unités de traitement de déchets graisseux sont actuellement opérationnelles et mettent en ?uvre des procédés biologiques ou physico-chimiques. Leur dimensionnement est compris entre 1 et 100 tonnes par jour, et leur performance sur un plan économique et technique ne sont souvent que partiellement satisfaisantes. De nouveaux concepts de traitement doivent être mis au point, notamment en ce qui concerne la valorisation thermique des déchets graisseux.
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