Le Cemagref a étudié le transfert de pesticides vers l'eau à l'échelle des petits bassins. L'analyse de sols montre que l'atrazine, la plus utilisée de ces molécules, n'est que lentement lessivée dans les sols de nos régions et que c'est la dégradation de la molécule qui joue le plus grand rôle dans sa disparition progressive au fil des mois. Dans les puits et les forages, il n'y a généralement pas d'atrazine. Dans les eaux de surface, en dehors des épisodes de crue, les teneurs restent modérées, bien qu'elles dépassent souvent les seuils réglementaires. Pendant les crues par contre, les teneurs augmentent beaucoup et dépassent souvent les seuils fixés par l'O.M.S. pour l'eau potable. Les flux mesurés dans les ruisseaux sont très faibles par rapport aux quantités utilisées. C'est donc en limitant les transferts d'eau rapides que l'on pourra réduire la pollution de l'eau par l'atrazine.
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