Les trois pays francophones du Maghreb ont engagé depuis longtemps déjà des politiques de préservation, d'adduction et de traitement de l'eau. Avec des résultats inégaux. L'Algérie ne parvient pas encore à alimenter correctement la capitale en eau potable et agit dans l'urgence. Le Maroc a enfin décidé de prendre à bras le corps la question de l'assainissement et s'en donne les moyens institutionnels. La Tunisie, dont toutes les villes sont alimentées en eau potable, consomme 80 % de sa ressource dans l'irrigation. D'où les projets de réutilisation, une fois traitées, des eaux usées. Ces efforts, parfois confiés au secteur privé, témoignent d'une réelle prise de conscience des autorités. Mais, outre la sécheresse, il faudra continuer à lutter fermement contre l'imprévoyance et la négligence: les tensions croissantes sur la ressource n'accorderont pas un long sursis.
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