Les quelques rares données cliniques et épidémiologiques disponibles ne suggèrent pas un excès de risque de légionellose chez le personnel de station d'épuration. Afin de mieux quantifier ce risque, un modèle de relation dose-réponse a récemment été publié mais son application se heurte aux difficultés de mesure de Legionella pneumophila dans les eaux usées, les boues et leurs aérosols, et à la surestimation de la dose par l'utilisation d'un outil de biologie moléculaire (la PCR quantitative). L?évaluation du risque de légionellose en station d'épuration doit avant tout s'appuyer sur l'étude sur site des situations générant un aérosol important. Cette démarche permet de répondre efficacement à l'obligation réglementaire d'évaluation des risques en milieu de travail et constitue une base solide pour l'élaboration de recommandations en matière de prévention.
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