En 1912, Gilbert Fowler de l'Université de Manchester, a l'intuition d'une épuration des eaux usées par cultures libres, dont il avait emprunté l'idée aux États-Unis. De retour à Manchester il mène en 1913 des expériences pour confirmer son hypothèse avec l'aide des chimistes Ardern et Lockett. Ils publient leurs travaux en 1914, donnant naissance à un nouveau procédé, baptisé « boues activées ». Des variantes sont immédiatement testées et mises au point, d'abord en Angleterre et par la suite ailleurs. Des pilotes sont ensuite construits dans quelques grandes villes des États-Unis dès 1914. Ils sont rapidement suivis par la construction d'ouvrages gigantesques, qui seront cependant soumis à l'antériorité des brevets de Gilbert Fowler. En France, les premiers essais de boues activées sont réalisés en 1917 à la station de Colombes qui appartient alors à l'Assainissement de la Ville de Paris. Ils sont suivis par des pilotes industriels, puis par des ouvrages en dimensions réelles exploitant différents procédés. De sorte qu'en 1925, avec cinq installations fonctionnelles, la station de Colombes devient « La Mecque » française des boues activées.
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