Au Maroc, l'oléiculture revêt un intérêt très important, et se place parmi les cultures les plus développées. Sa répartition intéresse une aire importante du territoire national. En relation avec le développement de cette oléiculture et les demandes accrues des marchés interne et externe en matière d'huile d'olive, l'industrie oléicole a connu aussi un développement important dans les dernières décennies, engendrant ainsi un rejet important des résidus liquides nuisibles pour l'environnement. La problématique de ces résidus ou margines pour le Maroc, réside dans le fait que la plupart des unités de trituration d'olives, qu'elles soient traditionnelles ou modernes, se concentrent dans la zone Atlantique : la zone la plus importante en matière des ressources en eau. L?impact jugé négatif des margines sur les ressources en eau de surface, pour le Maroc, nous amène à penser à une étude d'impact des margines sur les ressources en eau de surface de cette zone. L?impact des rejets des margines sur la production d'eau potable en aval de la ville de Fès a été largement discuté. Le coût de production d'eau potable à partir d'Oued Sebou a été multiplié approximativement par dix durant la période oléicole. La nécessité de bien traiter le problème nous a poussés à la partager en bassins hydrauliques selon la loi 10-95. En outre, nous avons évalué l'impact des margines rejetées, moyennant à l'estimation de la quantité et de la charge polluante, dans chaque bassin durant la compagne oléicole 1995-2001. Au cours de ce travail, nous avons identifié les différentes méthodes utilisant des technologies modernes ou classiques (Maâsra) pour la production des huiles, la valorisation des margines, tout en mettant l'accent sur la nécessité de la résolution de la problématique des margines dans une perspective de développement durable.
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