Les effluents dont la teneur en NNH4 + est supérieure à 1 g/l sont difficiles à épurer par voie biologique à cause de la concentration en ammonium. Ils exigent des temps de séjour importants pour assurer nitrification et dénitrification, par conséquent des volumes correspondants de réacteurs et donc des coûts de construction et d'exploitation élevés. À ces inconvénients s'ajoute le traitement des boues activées en excès (ou des boues de lavage dans le cas de biofiltres) résultant des nitrification et dénitrification biologiques. La précipitation de l'ammoniaque sous forme de cristal de Phosphate Ammoniaco Magnésien (P.A.M.), appelé Struvite, résout la plupart de ces problèmes. Ce procédé connaît actuellement un développement important et général dans le monde après avoir été oublié pendant plus de cent ans. Le but de cet article est de rappeler les expériences oubliées relatives aux procédés de précipitation de l'ammonium et les circonstances de leurs inventions.
Cet article est réservé aux abonnés, pour lire l'article en entier abonnez vous ou achetez le
Acheter cet article
Voir les abonnements