De nombreux composés sont des perturbateurs endocriniens avérés ou potentiels, dont l'impact sur l'environnement est attesté. Chez l'homme, actuellement, aucun lien de cause à effet n?a pu être formellement établi entre la présence de ces polluants et la santé. Même si l'eau potable ne constitue a priori qu'une voie mineure d'exposition à ces composés, le principe de précaution impose aux traiteurs d'eau de procéder par évaluation et gestion des risques, selon la démarche recommandée par l'Organisation Mondiale de la Santé. Dans ce cadre, les connaissances disponibles aujourd'hui sur les voies de diffusion de ces composés dans le cycle de l'eau et sur les performances d'abattement des étapes de production d'eau potable, montrent que le concept de traitement multi-barrière appliqué aux eaux de surface rend très peu probable des effets perturbateurs endocriniens liés à l'eau de boisson.
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