Un trait de génie. La politique des barrages, entamée de puits les années 60 par le Maroc, le fut incontestablement. La succession des années de sécheresse le prouve largement. Sans les retenues des barrages qui ont servi de tampon, les effets de la sécheresse et des stress hydriques auraient été autrement plus catastrophiques. Face au contexte hydrologique du Maroc marqué par l'irrégularité, Feu Sa Majesté Hassan II avait fixé, dès le début de son règne, les orientations pour qu'une priorité constante soit donnée aux programmes de développement des ressources en eau pour asseoir les bases de l'économie du pays. Le Maroc a donc pris le pari de lier son développement économique et social à la maîtrise et la valorisation de l'eau. La tournure des événements, à l'orée d'un nouveau millénaire, donne amplement raison à cette politique. L?engagement solennel de construire au moins un barrage par an, pris par le Défunt Roi, est encore de mise aujourd'hui.
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