La prévention du risque de proliférations bactériennes dans les circuits d'eau passe par le contrôle des dépôts biologiques (biofilm) sur les parois des canalisations. Trois années de travail en laboratoire ont permis à 2 équipes CNRS (UMR 6008 et UPR 15) de développer un outil de détermination de l'épaisseur moyenne apparente du biofilm. Sur des unités pilote, alimentées en eaux naturelles, cette mesure de l'épaisseur moyenne du biofilm s'est révélée suffisamment précise et sensible pour suivre l'évolution de la formation d'un biofilm dans un circuit d'eau et déterminer l'efficacité des traitements appliqués. L?utilisation des traitements adaptés (nature et dose du produit de traitement) conduit à une réduction significative, voire même à une élimination complète, de la couche poreuse présente à la surface du matériau. Cet abattement de la biomasse fixée, mesurée par le capteur, est en relation avec la diminution de la densité bactérienne fixée sur le matériau (flore cultivable sur milieu PCA).
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