Pour gérer un réseau complexe de près de 8 000 kilomètres, le Syndicat des Eaux de la Charente-Maritime a mis en place durant l'année 1994 une gestion automatisée de ses installations d'eau potable. Ce système, organisé autour d'un dispatching régional, lie 42 stations distantes avec le poste central via un large réseau hétérogène de télécommunications comprenant liaisons spécialisées et réseau téléphonique commuté. Parce que fiabilité et optimisation sont les maîtres mots de ce projet, les automatismes sont implémentés sur des architectures PC industriels. Les logiciels tant généraux (communications, archive, etc...) que spécifiques (automatismes) sont installés sans aucune contrainte matérielle (disponibilité de mémoire par exemple), ni logicielle (utilisation du langage Forth) dans des configurations PC 386DX. Pour concilier les contraintes d'une disponibilité permanente de la supervision de l'exploitation, le poste central est divisé en deux fonctionnalités indépendantes. Une première gère exclusivement les contraintes de conduite " temps réel " et les équipements sont systématiquement redondants. Une seconde fonctionnalité est un système de traitement des données " temps différé " et joue un rôle de serveur de données. La mise en place de ces stations a montré dès la première période estivale l'attrait d'une telle approche, les demandes ayant toutes été respectées sur le département.
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