Un programme de suivi, validé par le CSHPF, a été réalisé pendant un an (juillet 1996 à août 1997) par Cise et Ifremer. Il a permis d'évaluer les performances et la fiabilité du procédé UV mis en place sur la station d'épuration de Landévant dans le Morbihan. En l'absence de solutions alternatives, la protection sanitaire des zones de baignade et conchyliculture peut justifier un traitement tertiaire de désinfection. Les résultats obtenus sur Landévant (réacteur fermé équipé de lampes basse-pression) indiquent qu'une dose UV de 50 m.W.s/cm2 permet d'une part de garantir une efficacité sur les virus (bactériophages spécifiques fRNA) et les bactéries (germes témoins de contamination fécale et salmonelles) et d'autre part de s'affranchir des phénomènes de reviviscence bactérienne. Ainsi, pour les futures installations UV, il serait souhaitable de recommander ce niveau d'irradiation minimum. De plus, l'installation d'un bassin tampon en tête de station ainsi qu'une filière de traitement performante et bien dimensionnée s'avèrent être les éléments essentiels pour une bonne désinfection. Ils assurent en effet une régulation du débit et offrent une qualité d'eau adaptée à la désinfection par les ultraviolets.
Cet article est réservé aux abonnés, pour lire l'article en entier abonnez vous ou achetez le
Acheter cet article
Voir les abonnements