Récemment, un regain d'intérêt est porté à l'utilisation de résidus ligneux pour la production d'énergies renouvelables. Cela présente divers avantages mais également un défi technologique, de par la difficulté à hydrolyser la lignine contenue dans les végétaux. Ainsi, des prétraitements sont nécessaires. Le faible coût d'un prétraitement par des champignons est attrayant. Aussi, le projet ANR STOCKACTIF étudie et optimise ce prétraitement. Lors de la première étape du projet, une souche fongique a été retenue, notamment vis-à-vis de son aptitude à accroître la quantité de méthane libérée par une paille prétraitée (jusqu'à 38 % de plus par rapport à la MV de la paille témoin). En tenant compte des pertes de matière observées lors du prétraitement en conditions non optimisées, il a été constaté jusqu'à 14 % de méthane en plus pour la paille prétraitée par rapport à la paille témoin.
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