Pour des raisons d'ordres économique, touristique, environnemental, voire de sécurité, personne ne conteste aujourd'hui le principe du dragage. Cependant, force est de constater que les sédiments qui encombrent nos ports, nos cours et plans d'eau voire encore nos canaux, sont aujourd'hui considérés par la législation européenne comme un déchet. Dans l'abondant catalogue européen des déchets, des codes leur sont même attribués : 17 05 05 et 17 05 06 (suivant que le matériau comporte ou non des substances dangereuses). Dans ce contexte, les gestionnaires des cours d'eau navigables et des zones portuaires se voient confrontés à la délicate question de la gestion à terre des produits résultant des opérations de dragage ou de curage. Mais qu'en est-il en fait de ces modes de gestion ?
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