Les réacteurs biologiques à lit fluidisé sont des technologies d'épuration réunissant l'avantage des procédés à boues activées caractérisées par un processus continu sans colmatage ni lavage périodique et l'avantage des procédés de biofiltration caractérisées par l'activation et l'efficacité de biomasses fixées sur des supports solides immergés. Un lit fluide se caractérise également par une capacité de transfert renforcée entre les différentes phases qui peuvent y être présentes : transfert de l'oxygène de la phase gazeuse vers la phase liquide, transfert de l'oxygène dissous vers la biomasse fixée sur le lit de particules fluidisées, transfert global des nutriments dans le réacteur évitant les courts-circuits ou les zones mortes et transfert local des nutriments vers la biomasse fixée sur le lit de particules. L'augmentation de la capacité globale de transfert s'explique par la forte turbulence observée dans le lit fluide, qui permet une diminution sensible des couches limites de transfert entre les différentes phases (gaz-liquide-solide). Insensible au colmatage, le lit fluide est également caractérisé par une faible granulométrie des particules le constituant, ce qui permet facilement l'obtention d'une surface spécifique considérable d'accrochage des bactéries (1100 à 2700 m2/m3). L'association de toutes ces caractéristiques, processus continu, fort rendement de transfert, grande surface colonisée par les bactéries, fait des réacteurs biologiques à lit fluidisé des procédés de traitement à très forte capacité épuratoire et d'une compacité maximale. Le procédé présenté possède intrinsèquement ces qualités mais il se singularise par un certain nombre de traits de caractère qui en font l'originalité et l'intérêt.
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