Les rendements croissants des traitements des cultures en vrac comme le sucre ou encore l’huile de palme en Asie, combiné à l’attrait des tarifs payés pour l’électricité produite à base de déchets, sont deux facteurs qui poussent la demande en appareils de contrôle fiables de la composition du biogaz. C’est le cas, selon le fabricant Géotech, en Asie, notamment en Chine et en Corée, de même qu’aux États-Unis et en Europe, notamment en France, en Italie et en République Tchèque.
Porté par son analyseur Biogas 5000, commercialisé en France par Equipements Scientifiques, le marché de Géotech se développe de manière soutenue du fait de l’accroissement du nombre de digesteurs nécessitant des solutions robustes et fiables de contrôle du biogaz, principalement dans les secteurs de la gestion des ordures ménagères et du traitement des eaux usées. « Nous enregistrons une demande croissante en faveur de nos appareils de contrôle du H2S, que ce soit à des niveaux très faibles pour vérifier que l’extraction du H2S du flux de biogaz se produit bien, ou à des niveaux plus élevés de biogaz brut, explique Amanda Randle, directrice commerciale de Geotech. De toute évidence, le nombre de secteurs de contrôle du biogaz est en pleine croissance, mais globalement, nous attribuons la hausse de nos ventes d’analyseurs à notre vaste réseau de distributeurs qui fournissent des conseils et une assistance sur le plan local, aidés en cela par notre équipe du Royaume-Uni ». Geotech, qui poursuit ses développements, vient de mettre au point plusieurs fonctions utiles aux exploitants, notamment la consignation de relevés (relevés nocturnes, par exemple), ainsi que le prélèvement d’un échantillon de gaz à partir d’une expérience à petite échelle.