Dans le domaine de l’hydrologie, les capteurs de pression Baker Hughes, une société du groupe GE, figurent parmi les leaders du marché. « Notre technologie est basée sur deux principes de mesure, piézorésistifs et silicium résonant, explique Jérôme Ignacio, Spécialiste Produits Pression Europe chez GE Sensing. Nous sommes un des seuls fabricants au monde qui maîtrisent ces deux technologies en fabriquant l’élément sensible dans nos propres salles blanches. Nous avons plus de 40 années d’expérience dans le développement des capteurs piézorésistifs et une quinzaine d’années dans les capteurs à silicium résonant. Toutes ces années nous ont permis de proposer les capteurs les plus stables du marché, d’où notre renommée dans le domaine des étalons portables, connus sous l’appellation Druck ».
GE Sensing propose des capteurs de pression immergeables répondant à de nombreuses exigences allant de la surveillance des eaux naturelles à l’eau potable, en passant par la gestion des eaux usées. Le cœur est bien sûr l’élément sensible. Puis le choix des matériaux, acier inoxydable et titane pour le corps du capteur monobloc, sans partie mobile tels que des joints. Une attention particulière est accordée à la conception de la partie arrière du capteur, à savoir la sortie du câble dont l’intégrité, la robustesse est essentielle pour assurer fiabilité et durée de vie prolongée dans le temps. « Nous proposons trois types de câble pour la compatibilité avec le milieu, polyuréthane, Hytrel et PVDF avec pour chaque type de câble une construction bien spécifique pour intégrer un tube de référence à l’atmosphère d’un diamètre suffisant pour répondre rapidement notamment à des changements soudains des conditions climatiques et ceci également dans le cas de longueurs de câble importantes, détaille Jérôme Ignacio. Ces derniers sont équipés d’une tresse en Kevlar de manière à éviter les étirements du câble pendant sa manipulation ».
Pour garantir leur intégrité, les câbles sont moulés par injection à haute pression. De plus, pour éviter l’introduction d’eau dans le corps du capteur et endommager l’électronique, le capillaire de référence est directement logé derrière la cellule de mesure. Chaque fil du câble est protégé par un bouchon en caoutchouc. Pour éviter l’entrée d’eau par le capillaire par condensation, une boîte de mise à l’atmosphère permet également d’utiliser un câble standard pour la transmission du signal.
Pour les puits de forage, GE Sensing propose des capteurs dont le diamètre du corps est de 17,5 mm, permettant leur passage dans des tubes guide d’un pouce de diamètre. Tous les capteurs immergeables sont équipés de cône de protection ajourée permettant à l’air de pouvoir s’échapper pour éviter les phénomènes de cavitation.
« Nos capteurs piézorésistifs permettent des mesures précises jusqu’à +/-0,04 % PE pour des échelles démarrant de 0-0,7 MH2O jusqu’à 700 MH20, souligne Jérôme Ignacio. Nos capteurs à silicium résonant permettent quant à eux des mesures précises à +/- 0,01 % PE intégrant les effets de température. Ils sont disponibles dans des gammes de 2 à 100 bar et bien adaptés pour ses mesures sur barrage, par exemple ».
