L’une des plus grandes usines laitières du sud de l’Europe produisant du fromage et de la poudre de lactosérum a sollicité Nalco Water pour envisager la possibilité de réutiliser un important volume de condensats d’évaporation et de perméats d’osmose inverse (264 000 m3/an), précédemment rejetées au milieu naturel.
L’objectif de ce projet reposait sur un traitement des eaux de concentration générées par les évaporateurs de lactosérum par osmose afin de les réutiliser au niveau des chaudières vapeur et du process, de manière à réduire l’apport d’eau de forage osmosée. La qualité de ces eaux de concentration (DCO de 120 à 145 ppm) ne satisfaisait pas les minimums requis pour être directement réutilisée.
En collaboration avec le personnel exploitant de l’usine, Nalco Water a procédé à un examen complet des différents process de production en adoptant une approche globale de la gestion de l’eau sur l’ensemble du site de l’industriel. Objectif : identifier les process susceptibles d’être optimisés afin de réduire les consommations d’eau, et notamment la quantité d’eau utilisée par litre de lait traité. C’est dans ce contexte que la réutilisation des eaux de concentration a été jugée prioritaire.
Du fait de la qualité des condensats des évaporateurs (DCO élevée), un prétraitement s’est avéré nécessaire avant toute réutilisation. Pour maîtriser les coûts liés à la mise en œuvre de ce prétraitement, Nalco Water a choisi de remettre en service une unité d’osmose inverse (Dairy polisher) précédemment utilisée dans le passé au sein du process en y adaptant des membranes spécifiques aux dérivés du lactosérum et en modifiant l’instrumentation associée. Cette option, validée par le client, a permis de traiter les eaux de concentration à moindre coût.
L’approche globale développée par Nalco Water a permis à cet industriel laitier d’économiser chaque année 171.848 m³ d’eau, en réduisant ses rejets de 12.888 m³ et en économisant 12.854 € sur ses consommations d’énergie.
Malgré un coût de l’eau et de rejet très bas, les gains opérationnels en eau, rejet et énergie ont dépassé 62.000 € par an.