Vivlo, spécialiste du traitement des eaux industrielles, propose des solutions globales de recyclage ou de réutilisation des eaux usées industrielles et dispose des techniques nécessaires pour définir et mettre en œuvre une filière complète.
Plusieurs technologies peuvent être associées, en particulier des procédés thermiques comme l’évaporation sous vide, des procédés membranaires et des procédés physico-chimiques. La filière est déterminée en fonction du niveau de traitement nécessaire à l’obtention d’une qualité requise pour un usage donné.
Le recyclage doit tenir compte de toutes les espèces solubles (minérales et organiques résiduelles susceptibles d’être présentes dans l’eau recyclée) et de toutes les réactions qu’elles peuvent engendrer : montée en concentration des sels dissous, précipitation, développement bactérien, corrosion. Cette étude préalable est le seul moyen de prévenir les colmatages, les mauvaises odeurs, les défauts de production, et finalement souvent l’arrêt du recyclage.
En évaporant l’eau, puis en la recondensant, la solution d’évapo-concentration permet de recycler jusqu’à 98 % des eaux de process. L’eau distillée peut être réutilisée dans le process et les polluants sont concentrés. Dans la majorité des cas, cette technologie permet de s’affranchir des pré et/ou post-traitements requis par les autres technologies.
Les volumes à évacuer sont réduits, limitant les coûts de destruction par incinération. Le coût d’un système de traitement par évapo-concentration est de l’ordre de 30 à 35 €/m³ d’eau traitée (investissement de l’évaporateur compris) contre 150 €/m³ pour l’incinération.
Cette technologie est d’autant plus intéressante qu’elle ne nécessite pas de produit chimique, elle ne dénature donc pas l’effluent à traiter. Cela permet, dans certaines conditions, de valoriser certains polluants. De 20 à 30 % des installations réalisées par Vivlo, permettent, en plus du recyclage de l’eau, une réutilisation ou une revalorisation des polluants (concentrâts).
Dans l’agroalimentaire, par exemple, le concentrât peut servir à fabriquer des engrais. En traitement de surfaces, on peut récupérer les acides, en cosmétique des savons de deuxième catégorie peuvent être valorisés, les encres en teinturerie peuvent également être récupérées après évaporation.
L’atelier de traitement de surface de la Société Tréfilerie Perillat en Haute Savoie (74) est équipé depuis plusieurs années d’une filière de recyclage et de revalorisation de ses déchets. Lors de l’étude du projet, plusieurs types de traitement ont été abordés comme les filières physico-chimiques conventionnelles, les traitements membranaires et les évapo-concentrateurs. Les objectifs qualitatifs (eau déminéralisée < 20 µs/cm sans matières organiques) pouvaient être atteints par plusieurs technologies. Le comparatif s’est donc naturellement basé sur les coûts de fonctionnement des installations et sur leurs coûts d’investissement. Seule la filière intégrant un évapo-concentrateur sous vide basse température résistant aux acides chlorhydriques concentrés permit une rentabilité rapide de l’installation. En effet, la concentration en phase acide de sels de chlorures et de fer permet une revalorisation du concentrât (usuellement un déchet final) de l’évaporateur en tant que coagulant de station d’épuration. L’installation a un bilan d’exploitation positif.
Elle ne coûte au client que le remplacement des pièces d’usures (pompes, vannes, joints) ainsi que la consommation énergétique de l’installation, ces coûts sont entièrement compensés par la revente du concentrât à un prestataire. Ce modèle est quasiment reproductible à toutes les industries.
Grâce à une étude détaillée du projet intégrant le fonctionnement amont des procédés de fabrication, il est possible dans 30 % des cas d’obtenir une solution rentable. Le traitement ou le recyclage des eaux est une charge pour les industriels mais s’il est possible de le transformer en bénéfice, le métier du traitement des eaux devient alors un outil de production.